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Par DaNa Photographie. le 19 Octobre 2020 à 21:11
Petite balade autour du lac, il y a eu quelques travaux d'aménagement
Un bien jolie petit pont de bois
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Par DaNa Photographie. le 27 Novembre 2018 à 17:57
Le réservoir du Bairon
Historique de l’ouvrage :
C’est en 1821 que commencèrent les travaux du canal des Ardennes, qui relie le canal de la Meuse au canal latéral à l’Aisne. Douze années plus tard, il était mis en exploitation.
En plus de deux prises d’eau dans la Bar, le réservoir du Bairon alimente par gravité, le bief de partage du canal des Ardennes, au P.K. 23,500.
Ce barrage réservoir a été construit sur le ruisseau du Bairon pour porter à 4 500 000 m³ d’eau, les 600 000 m³ stockés dans un premier réservoir déjà existant. Cet ouvrage est composé d’une digue principale aval et d’une digue intermédiaire entre les deux plans d’eau (celui amont étant le plus restreint).
Caractéristiques de l’ouvrage :
Département : Ardennes
Commune : Le Chesne
Voie d’eau alimentée : Canal des Ardennes
Bief : bief n°1 de partage
Subdivision territoriale : Charleville-Mézières
Type : barrage poids
Cours d’eau : Avière
Entreprise constructrice : inconnue
Construction : 1821
Mise en eau : 1833
Volume d’exploitation : 4 500 000 m³
Surface du réservoir : de 1, 360 km²
Longueur de la digue en crête : 437 m
Hauteur de la digue : 10,97 m au dessus des fondations
Largeur de la digue en crête : 8,20 m
Largeur maximale au niveau du terrain naturel : 66,00 m
Fruit des parements amont et aval : 3/1
Altitude NGF de la crête : 176,20 m
Nature des roches ou des terrains : Argile bleue et marne blanche sur calcaire fissuré avec pierres sur calcaire
Volume du corps du barrage : 160 000 m3
X centroïde du réservoir = 776 873,1 (Coordonnées Lambert II carto)
Y centroïde du réservoir = 2 506 319,5 (Coordonnées Lambert II carto) :
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Par DaNa Photographie. le 25 Avril 2018 à 18:50
Aménagée dans la nef d'une ancienne grande église romane de plan basical, dont la construction doit remonter au XII, c'est actuellementun petit bâtiment , bâti en moellons et pierre de taille, couvert d'une toiture en bâtière moderne
Toutes les maçonneries présentent des traces laissées par un ou plusieurs incendies
violents.
Maintenant cette chapelle appartient à la ferme de Saint Brice...
Dans le vallon, aujourd'hui sous l'eau, il y avait un village " Bairon "appartenant à l'Abbaye de Saint Remi.
Les anglais le détruisirent en 1359, ses habitants se réfugièrent au Chesne.
Au XV siècle les moines de la Chartreuse du Mont Dieu rachètent ce domaine abandonné. Ils créent le vieil étang qui
leur fournit poissons et énergie pour faire tourner des moulins ( un grand et un petit) et animer au XVIII siècle une forge
et un haut fourneau.
Pour la mise en valeur des champs les moines ne recréent pas le village mais des fermes isolées ( les censes )
dont les noms subsistent aux alentours du Lac : Courte-Soupe, les Courtiseaux, Ambuy, les Fourcières, La Remontée.Pour permettre aux fermiers de remplir leur devoirs religieux une chapelle est construite, la Chapelle Saint Brice,
qui se dresse actuellement tout près du camping : c'est le dernier vestige de l'ancien village de Bairon.Ce lac est alimenté par les eaux du ruisseau de Bairon, il s'allonge en croissant sur plus de 4kms et se compose de deux parties :
- Le vieil étang ( 50 hectares ) au nord de la route-digue de Sauville est une réserve naturelle de faune et de flore, avec 140 espèces d'oiseaux recensées.
- L'étang neuf ( 80 hectares ) au sud; crée en 1830-1840 pour alimenter le canal des ardennes qui relie l'Aisne à la Meuse est devenu " Lac de loisirs " orienté vers la nature, les activités nautiques et la pêche (carte de pêche obligatoire, pêche de nuit interdite.)
Renseignements :-Fédération Départementale pour la pêche
tel : 03.24.56.41.32 - mail : fedepecheardennes@wanadoo.fr-L'association de pêche de le Chesne qui gère le plan piscicole des étangs de Bairon
Président : M. Etienne Colson : tel : 06.89.50.46.89
Vente de cartes :
Café Restaurant " le Gavroche ", 1, rue du Lac de Bairon Le Chesne
tel : 03.24.30.57.03https://bairon-et-ses-environs.fr/index.php/commune-nouvelle/30-tourisme/lac-de-bairon
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Par DaNa Photographie. le 22 Avril 2018 à 15:05
J'adore ce lieu, car maintenant on peut fait le tour des deux parties à pied,
donc un régal en photo, je vous laisse découvrir mes balades autour de ce lac.
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Par DaNa Photographie. le 29 Janvier 2017 à 14:27
Niché au coeur des Ardennes, sur les communes de Sauville et de Le Chesne, le Lac de Bairon, d'une superficie de 120 hectares, est constitué de deux étangs séparés par une digue : le vieil étang et sa roselière, transformés en réserve naturelle, et une retenue d'eau destinée aux activités nautiques.
La Base départementale de Loisirs de Bairon est dotée d'une plage de sable où la baignade est surveillée de mi-juin à fin août.
On distingue un vieil étang, qui est aussi une réserve naturelle, sur la commune de Sauville et un nouvel étang artificiel, au bord duquel on trouve un camping et une base de loisirs nautiques, sur la commune du Chesne. Les deux étangs sont séparés par une digue.
Le lac artificiel, dont les travaux ont été entrepris en 1842 et terminés en 18461, est une retenue d'eau qui sert à alimenter le canal des Ardennes. Il recouvre la vallée de l'ancienne section Bairon de l'ancienne commune de Bairon-Mont-Dieu dont le territoire a été partagé entre les communes de Sauville, Le Chesne et Louvergny en 1829. La ferme-chapelle de Saint-Brice, sur une hauteur, est tout ce qui reste de l'ancien village.
La ZNIEFF s'étend sur quelque 219 hectares et comprend le double étang avec un niveau d'eau variable, très bas en fin d'été et en automne, selon les besoins du canal. Cela a favorisé une végétation originale avec des gazons temporaires à chanvre d'eau. De plus il existe en amont des étangs une vaste roselière.
La faune de la ZNIEFF est riche et variée. Beaucoup d'amphibiens, d'oiseaux et de mammifères fréquentent les lieux. On y dénombre également de multiples insectes rares.
La faune amphibienne est diversifiée. Citons surtout le triton crêté, inscrit à l'annexe II de la Convention de Berne, ainsi que la grenouille agile, le crapaud commun et la grenouille rousse. Au total 8 espèces d'amphibiens ont été répertoriés dont 6 espèces protégées et une menacée.
L'avifaune est particulièrement bien fournie. On y dénombre pas moins de 151 espèces d'oiseaux, dont 104 protégées et 11 en danger (liste rouge des oiseaux de Champagne-Ardenne). Un observatoire pour oiseaux a été aménagé. Les activités touristiques et nautiques se déroulant essentiellement sur l'étang aval, ne gênent pas trop ce petit monde concentré avant tout au niveau de l'étang amont et de la zone inondable (roselière) située en queue de ce dernier. La roselière et les fourrés humides cachent la nidification de nombreuses espèces, parmi lesquelles le blongios nain, nicheur menacé de disparition, inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux et à l'annexe II de la convention de Berne, le phragmite des joncs, la rousserolle turdoïde, la bouscarle de Cetti, le cincle plongeur, le râle d'eau.
Les rapaces fréquentent le site soit pour leur alimentation, soit pour leur reproduction. Parmi les premiers, il faut citer la buse variable, l'épervier d'Europe, l'autour des palombes ou épervier autour, le faucon émerillon, le faucon crécerelle, la bondrée apivore, la chouette chevêche, la chouette hulotte. Dans le second groupe, lié aux étangs pour leur reproduction, citons le faucon hobereau (nicheur très rare), le busard des roseaux (rare également), le milan noir, le milan royal, le busard cendré et le busard des roseaux, tous inscrits sur la liste rouge de la région Champagne-Ardenne.
Les espèces de canard sont très variées. En automne arrivent de très nombreux canards migrateurs dont une partie va rester hiverner. Citons le canard colvert, le fuligule milouin, le fuligule morillon, le garrot à œil d’or (rare), la macreuse brune (très rare) et le harle bièvre (très rare lui aussi).
Au printemps on assiste à l'arrivée d'autres espèces : le canard pilet, le canard souchet, le canard chipeau et le canard siffleur. De nombreux grèbes huppés et foulques macroules se reproduisent dans la zone des étangs.
Quant aux mammifères, ils sont également nombreux à fréquenter le site. 41 espèces ont été inventoriées dont 14 espèces protégées et 8 espèces en danger. Citons la martre, le putois, le chat sauvage, le blaireau. On y remarque de nombreuses chauves-souris : le grand murin, le petit rhinolophe, le grand rhinolophe, le vespertilion de Natterer, la noctule et l'oreillard commun, inscrits sur les listes rouges européenne et française.
Parmi les insectes, pas moins de 40 espèces de libellules ont été comptabilisées, dont 12 sont inscrites sur la liste rouge de la région Champagne-Ardenne : l'æschne isocèle, la grande æschne, l'æschne printanière, l'agrion gracieux, l'agrion mignon, le gomphe vulgaire, la libellule fauve, l'orthetrum brun, le sympetrum jaune d'or, la cordulie métallique, la cordulie à taches jaunes et la cordulie à deux taches. Un papillon rare et protégé fréquente le site, le cuivré des marais, inscrit à l'annexe II de la convention de Berne, et sur le livre rouge français de la faune menacée.
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