• L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.          L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

     

     

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.          L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023. 

    C'est le seul que nous avons vu, et heureusement, car ca fou la trouille.

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.              L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

     Après quelques recherches, sa sera un "boa"

     

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.               L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

     

    Ici nous avons des clou de girofle entrain de sécher au bord de la route principale.

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.              L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

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  • L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.       L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

     

    On peut voire les magasin des habitants de Zanzibar au dernier plan des photos, j'ai pris les photos depuis l'hôtel, à l'abris des regards.

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.          L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

     

     

    L'île de Zanzibar, l'Afrique. 2023.

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  • D'après quelques recherches, j'ai trouvé ceci:

    Salaire à Zanzibar :

    • Salaire moyen (retenues à la source et taxes appliquées) Zanzibar= 136.81€
    • Salaire d’un comptable Zanzibar= 441.44€
    • Salaire d’un architecte Zanzibar= 525.99€
    • Salaire d’une baby-sitter Zanzibar= 171.77€
    • Salaire d’un serveur Zanzibar= 256.32€
    • Salaire d’un maçon Zanzibar= 295.48€
    • Salaire d’un dentiste Zanzibar= 1,286.05€
    • Salaire d’un ingénieur en électronique Zanzibar= 614.10€
    • Salaire de l’ingénieur Zanzibar= 610.54€
    • Salaire d’un traducteur anglais Zanzibar= 373.80€
    • Salaire du travailleur McDonalds Zanzibar= 175.33€
    • Salaire du pêcheur Zanzibar= 263.44€
    • Salaire d’un serveur d’hôtel Zanzibar= 234.07€
    • Salaire d’une femme au foyer Zanzibar= 208.26€
    • Salaire d’un avocat Zanzibar= 785.87€
    • Salaire d’un ingénieur en mécanique Zanzibar= 555.36€
    • Salaire d’un médecin Zanzibar= 1,045.75€
    • Salaire d’une infirmière Zanzibar= 533.11€
    • Salaire d’un pharmacien Zanzibar= 756.50€
    • Salaire d’un plombier Zanzibar= 283.02€
    • Salaire d’un secrétaire Zanzibar= 259.88€
    • Salaire d’un ingénieur logiciel Zanzibar= 646.14€
    • Salaire d’un porfésor espagnol Zanzibar= 386.26€
    • Salaire d’un professeur d’école Zanzibar= 451.23€

     


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  • Information sur Zanzibar

     

    Zanzibar est un archipel de la Tanzanie, en Afrique de l’Est, qui connaît plusieurs influences : Arabes, indiennes, anglaises, perses… liées à son passé culturel riche. Cela se reflète notamment à travers l’architecture des villes.

     Auparavant, Zanzibar était un lieu stratégique d’échanges commerciaux entre les arabes et les pays d’Afrique de l’est, notamment pour son marché aux esclaves. La population est ainsi très métissée ;

    • Décalage horaire avec la France : +2h en hiver et +1h en été ;
    • Vous n’aurez pas forcément le même rythme en France qu’à Zanzibar notamment le repas du soir davantage aux alentours de 19h, le soleil se levant aux alentours de 6h30 et se couchant vers 18h30.
    • Le soleil brûle vraiment fort, même si vous avez une peau résistante au soleil je vous conseille vivement d’utiliser une crème solaire N’hésitez pas à embarquer avec vous de l’aloe verra en gel pour les brûlures, juste au cas où ;
    • A Zanzibar on parle swahili. Voici quelques mots qui sont bien utiles:

    -Jambo / Mambo : bonjour

    -Asante (sana) : merci (beaucoup)

    -Karibu : bienvenue / de rien

    -Polé-polé : doucement

    Mais, les Zanzibariens parlent très bien anglais, voire même le Français !

    • Pour prendre les locaux en photo, il faut leur demander leur avis au préalable au risque qu’il nous réclame de l’argent.
    • Zanzibar est soumis au phénomène des maréesainsi, à certains moments de la journée, il sera bien plus compliqué de se baigner. Il faut se renseigner sur les horaires des marées avant de planifier nos journées. 
    • En réalité, les marées donnent tout son charme à Zanzibar, les paysages changent ainsi quotidiennement et offrent différentes variations de bleu. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de se rendre sur cette île. Surtout au Nord.
    • Zanzibar ce n’est pas uniquement de la plage et du farniente. Les excursions et activités disponibles sont riches et variéesque ce soit sur l’eau ou sur la terre. Nous avons pris les services de Jonson-Jonson pour visiter cette merveilleuse île. Il est préférable d’avoir des chaussures aquatiques. Il peut y avoir sur certaines plages des oursins.
    • Les rues ne sont pas forcément éclairées le soir, emmener avec nous une petite lampe torche et s’assurer que votre téléphone soit bien chargé.
    • Ne pas oublier un adaptateur de type G pour les prises électriques. Souvent les hôtels de constructions récentes, sont équipés de prises USB sur secteur.
    • Au début du 8ème siècle, Zanzibar et les autres îles en bordure des côtes d’Afrique de l’Est sont devenus les refuges des marchands arabes opérant sur le continent qu’ils appelaient la terre des Zenj (arabes, noirs) ou Arzania. Au fil du temps, quelques-unes d’entre elles, dont Zanzibar et Kilwa, sont devenues des îles indépendantes appartenant à des sultans musulmans et dont la population était composée d’arabes et de différentes ethnies africaines.Aux 16ème et 17ème siècles, elles furent dominées par les Portugais. Au 18ème siècle, Zanzibar et Pemba revinrent aux mains des sultans de Muscat et d’Oman. En 1832, le Sultan d’Oman Sayyid Saïd (1787-1856) fit construire sa résidence à Zanzibar où il encouragea la production d’huile de palmiers et mit en place une activité marchande intense sur le territoire. Son domaine, qui comprenait une partie du continent, était avant tout à caractère commercial plutôt qu’un empire territorial. Ses successeurs ne pouvaient se proclamer légalement propriétaires des terres qu’ils contrôlaient commercialement et n’avaient pas le pouvoir d’empêcher les Allemands et les Anglais de les annexer au moment de l’arrivée en Afrique des nations européennes.
      Zanzibar fut proclamé protectorat anglais en 1890 ; le sultan fut sollicité pour son apparition dans les cérémonies mais la plupart des décisions étaient prises par le résident anglais. Le Sultan Khalifa ibn Harub (1879-1960) se servit de son influence pour soutenir les règles anglaises. À sa mort, l’île fut marquée par des troubles politiques et fut proclamée indépendante en décembre 1963. Quelques semaines plus tard, le 12 janvier 1964, son gouvernement conservateur fut renversé après une insurrection sanglante puis remplacé par un régime maoïste dirigé par Sheikh Abeid Amani Karume (1905-1972).
    • Juste après la révolution, Karume signa un pacte avec Nyerere qui marqua l’union de Zanzibar et du Tanganyika et donna naissance à la République Unie de la Tanzanie. Aujourd’hui, l’île jouit d’une certaine autonomie au sein de la République Unie de Tanzanie.

    Formalité :

    Pour les ressortissants français et de l’UE, passeport valable au moins 6 mois après la date d’arrivée en Tanzanie.
    Visa tanzanien obligatoire. Visa électronique ou à retirer à l’aéroport au premier point d’entrée en Tanzanie :
    – Si le point d’entrée est l’aéroport de Dar Es Salaam et que vous avez un vol en correspondance, il est indispensable de faire faire un visa électronique pour ne pas prendre le risque de manquer votre correspondance. (Le délai d’obtention du visa à l’aéroport de Dar es Salaam est parfois très long) 
    – Si le premier point d’entrée en Tanzanie est l’aéroport de Zanzibar, il faut remplir deux formulaires. Malin : l’agence a un stock de formulaires de demandes de visa : vous pourrez les remplir avant d’arriver à  Zanzibar et passer devant tout le monde à l’arrivée. (Et vous aurez gagné quelques minutes de vacances…)
    Prix du visa : 50 $ (en CB uniquement) si vous le faites faire sur place (information valable pour les ressortissants de l’UE).
    Attention : les ressortissants de certains pays ne peuvent pas retirer leurs visas sur place.

     

    Heure locale :

     La Tanzanie ne connaît pas l’heure d’été ni l’heure d’hiver.
    – Seulement une heure de décalage l’été, deux heures l’hiver. C’est vraiment un gros avantage de l’Océan Indien par rapport aux Caraïbes : vous ne serez pas bousculés par le décalage horaire.

     

    Langue :

    Le swahili est la langue officielle.
    – L’arabe et l’anglais sont parlés partout.
    – Certains hôtels de plage ont du personnel francophone.

     

    Santé :

    – La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer en Tanzanie continentale (votre carnet international de vaccination pourra vous être demandé à l’arrivée) seulement si vous transitez par un pays endémique ; vaccination dans les centres agréés (au plus tard 10 jours avant le départ).
    – Les voyageurs qui arrivent en Tanzanie directement d’Europe (avec un transit en Afrique continentale de moins de 12 heures ou dans le Golfe Persique) n’ont pas besoin d’être vaccinés contre la fièvre jaune.
    – La Tanzanie est une zone faiblement impaludée mais le risque est réel. N’oubliez pas votre lotion anti-moustiques (nous consulter pour plus de détails) et dormez toujours sous votre moustiquaire. Le traitement antipaludéen sera prescrit par votre médecin traitant.

     

    Le climat :

     Il fait chaud à Zanzibar toute l’année. Les mois les plus chauds sont les mois d’hiver (de novembre à mars : moyenne de 30° le jour, 25° le soir) ; les mois les plus froids sont juillet et août (moyenne : 25° le jour, 20° la nuit).
    – De décembre à février, chaleur sèche et vent du nord ; sans doute la meilleure saison pour visiter Zanzibar.
    – Les pluies peuvent être fortes en avril/mai depuis quelques années, la saison des « longues pluies » est parfois décalée, voire très brève.
    – En novembre, période des « petites pluies » (orages sporadiques le plus souvent en fin de journée, comme dans les Caraïbes). Cette période reste très agréable.
    – La brise marine qui souffle sur l’île peut faire oublier la chaleur tropicale. Il faut bien se protéger du soleil. Et n’oubliez pas qu’il « n’y a plus de saison »
    – Emportez à Zanzibar des vêtements légers en coton ou en lin.
    – Evitez les tenues trop décontractées qui pourraient choquer vos hôtes (Zanzibar est musulman à plus de 90 %), et ce même sur les plages : le monokini n’est pas approprié à Zanzibar.
    – En toute saison, chapeau ou casquette sont indispensables.
    – N’oubliez pas vos lunettes de soleil.
    – Sur les côtes, nous vous conseillons de vous munir de sandales pour vous protéger des coraux et des oursins.

     

    La monnaie :

    – Monnaie officielle à Zanzibar : le shilling tanzanien (divisé en 100 cents).
    – Taux indicatif au 20 février 2021 : 2800 shillings = 1 € environ ou 1000 shillings = 0,35 €
    – Le dollar américain est accepté partout.
    – L’euro est le bienvenu à Zanzibar, mais il est converti à un taux dissuasif. Nous vous recommandons donc vivement de changer vos euros contre des $ US avant votre départ !
    – Vous pouvez utiliser votre carte de crédit (visa et MasterCard) mais la commission est très élevée (5 à 10 % de vos achats)
    – Seulement 6 distributeurs d’espèces sur l’île (tous à Stone Town) vous permettront de retirer des shillings.

     

    Photos :

    Vous aurez envie d’en prendre sans compter. 
    – Ne prenez jamais les Zanzibarites en photo par surprise. Les enfants adoreront poser.
    – On ne prend pas les bâtiments administratifs en photo (alors si vous voyez un drapeau, abstenez-vous !)

     

    Se déplacer : Dîtes-vous que si les grands loueurs de voitures (Avis, Hertz, Europcar) ne sont pas implantés à Zanzibar, c’est que les routes et la conduite zanzibarite n’ont pas grand-chose à voir avec la conduite à la française (on roule à gauche sur de mauvaises routes ou des pistes à partager avec les ânes et les bœufs ; les routes sont aussi les terrains de jeu des enfants).
    – Louer une voiture ou une moto à Zanzibar reste compliqué. Cette option est tout de même possible si vous êtes débrouillards, que vous parlez anglais et que vous êtes épris de liberté. Nous mettons alors tout en ordre pour que vous ne perdiez pas (trop) de temps : * nous nous chargeons de la délivrance du permis zanzibarite,
    * nous vous prêtons un téléphone portable zanzibarite (avec puce chargée) pour vous apporter assistance en cas de besoin, * nous vous suggérons de louer votre véhicule à Stone Town et de le restituer dans l’un des hôtels de plage.
    Sur place, ne vous agacez pas des contrôles policiers fréquents et pointilleux.
    En toute circonstance, gardez patience et arborez votre plus grand sourire.

     

    Manger :  Dans Stone Town et dans les petits hôtels (type guest-house), nous vous déconseillons les formules « demi-pension » et « pension complète » ; on vous servira le plus souvent un plat de poissons (nombreuses espèces, cuisinées de différentes façons, vous ne mangerez jamais deux fois la même chose…) Cependant, vous risquerez d’être frustrés en louchant sur les plats de crustacés de vos voisins de restaurant…
    – Vous vous régalerez de poissons, crabes, langoustes, cigales de mer, fruits exotiques etc… Prix moyen d’un repas : entre 15 et 25 $ US.

     

    Boire : Nos organismes ne sont pas habitués à l’eau des robinets de Zanzibar ; buvez de l’eau minérale ! Dans les établissements fréquentés par des locaux, demandez vos boissons « bila barafu » (sans glaçon) car ils sont souvent fabriqués avec l’eau du robinet ; dans les hôtels de la côte, si vous voulez des glaçons, pas d’inquiétude : ils sont fabriqués avec de l’eau minérale.
    – Le café : s’il est bien préparé, il est excellent. Les Zanzibarites préparent un café bien à eux, parfumé aux mille épices ! Rien à voir avec le café européen, mais délicieux… Ne partez pas de Zanzibar sans l’avoir goûté.
    – La bière : dans certains lieux, tenus par des musulmans plutôt stricts (Dhow Palace, Tembo), on ne vous servira pas d’alcool. Si vous avez chaud, choisissez la Kilimandjaro (très légère). Si vous aimez la bière plus forte, préférez la Safari.
    – Le vin : dans les restaurants, on vous servira le plus souvent des vins sud-africains, très acceptables.

     

    Shopping : Les boutiques sont en général ouvertes de 8h30 ou 9h à 14h, puis de 16h à 19h.
    – Batiks : très colorés, vous pouvez en rapporter plusieurs. Ils sont transformables en paréos, en nappes etc… Ils sont légers et ne prennent presque pas de place dans une valise.
    – Très beaux coquillages (demandez une facture pour ne pas être accusé de braconnage à la douane). Surtout n’achetez pas d’espèces protégées telles que les tortues ou leurs produits dérivés.
    – Les petits paniers d’assortiments d’épices sont un cadeau original et apprécié des cuisiniers. De toutes les tailles, et pour tous les budgets (entre 1 et 5 US $). Ne les achetez pas dans les boutiques de Stone Town (sauf si vous êtes pressés) ; il y a les mêmes au marché, pour 3 fois moins cher ! Rapportez aussi un panier pour vous : à votre retour, vous le sentirez en fermant les yeux : pendant quelques instants, vous serez à nouveau à Zanzibar.
    – Les crèmes, lotions, savons, parfums, huiles aromatiques etc… ne présentent que des avantages : pas chers, légers et faciles à transporter… de plus, tout cela est produit localement ; en les achetant, vous aiderez la population zanzibarite.

     

    Sécurité : Comme dans la plupart des petites îles (tout le monde se connaît), il y a très peu de crimes et de délits à Zanzibar. Cela n’exclut pas d’observer quelques règles de bon sens dans un pays où le salaire minimum garanti n’existe pas et où le salaire moyen est d’environ 200 € par mois ! Dans les hôtels internationaux, et partout où cela est possible, utilisez les coffres mis à votre disposition, n’exhibez pas de grosses liasses de billets pour acheter un paquet de bonbons dans la rue ou juste avant d’aller vous baigner !


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  • Pour l'argent

    Monnaie : Le shilling tanzanien (TZS).

    Comme il est difficile de retirer de l’argent liquide sauf dans les grandes villes, il est préférable d’emporter des US dollars avec vous, en petites coupures si possible. Le dollar US est accepté partout sauf si vos billets sont antérieurs à 2013.

    Une taxe d’encaissement (5 à 10 % du montant) s’ajoute à tout règlement par carte de crédit.

    Conseils d’alimentation

    Comme dans le reste de l’Afrique, les maladies gastro-intestinales sont très fréquentes chez les Occidentaux peu habitués aux traditions culinaires locales et peu précautionneux. Pour les éviter, il est recommandé de ne jamais boire d’eau du robinet et de préférer les eaux minérales en bouteilles capsulées. Refusez les glaçons dans les sodas. Les glaces et les sorbets sont aussi à bannir. Évitez les fruits frais, les légumes crus et les fruits non pelés, ainsi que tous les aliments peu ou pas cuits, en particulier s’il s’agit de viande ou de poisson. Optez si possible pour des plats servis chauds.

    Décalage horaire

    + 1 h en été ; + 2 h en hiver

    Électricité

    220 volts. Munissez-vous d’un adaptateur avant votre départ car le type de prise est anglais. 

    Dans certains lodges et camps, le courant est fourni par des groupes électrogènes et les coupures peuvent être fréquentes. Prévoir une lampe de poche.

    Horaires

    Magasins : le plus souvent, du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30, et le samedi de 9 h à 13 h.

    Parcs nationaux

    Les parcs nationaux et réserves ouvrent en moyenne vers 6 h et ferment aux alentours de 19 h. Les droits d’entrée sont inclus dans le prix de votre voyage. La zone du cratère du Ngorongoro est régulée en fonction du nombre de véhicules. La durée du safari n’excède pas une demi-journée, sauf si l’affluence est basse.

    Poste

    Comptez jusqu’à deux semaines pour l’acheminement d’une lettre vers l’Europe.

    Pourboires

    En Tanzanie, le service n’est jamais compris. Ajoutez en général 10 % du montant de l’addition. 

    Dans les hôtels, comptez 1 ou 2 US dollars par personne, à mettre dans la « tip box » généralement située à la réception. Pour les chauffeurs et les guides, il est d’usage de donner un pourboire général à la fin du safari, comptez 5 à 10 US dollars par jour et par voyageur. Même chose pour le cuisinier en cas de bivouac.

    Safari

    C’est l’activité incontournable lors d’un voyage en Tanzanie. Sur place, on l’appelle gamme drive, car il s’effectue principalement en voiture. 

    Safari est un mot swahili, lui-même issu de l’arabe zafar, signifiant voyage.

    Télécommunications

    Pour appeler la Tanzanie depuis la France : 00 + 255 + indicatif de la ville (sans le 0) + n° de votre correspondant. 

    Pour appeler la France depuis la Tanzanie : 00 + 33 + n° de votre correspondant (sans le 0 initial)

    Il est difficile d’appeler la France des hôtels, à plus forte raison depuis les lodges et les camps. Les tarifs sont onéreux (environ 5 US dollars la minute) et le temps d’attente est long. En cas d’urgence, prenez contact avec notre réceptif tanzanien.

    La couverture du pays est assurée dans les principales villes et sur l’ensemble du territoire, sauf dans certaines régions isolées. La connexion 3G, mais aussi 4G, est disponible en Tanzanie avec une carte SIM locale. La 4G est relativement bonne à Dar es Salam et Arusha.

    Désactivez vos données mobiles – susceptibles d’entraîner des frais à l’étranger – et privilégiez le Wi-Fi pour accéder à internet depuis votre mobile.

    Temps de vol

    Il n’existe pas de vol direct pour la Tanzanie. Comptez au minimum 11 h 40 pour un vol Paris-Dar es-Salaam avec une escale, 12 h pour un vol Paris-Zanzibar avec une escale et 17h  pour un vol Paris-Arusha avec deux escales.


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  • L'île de Zanzibar, en Tanzanie.

    Un peu d'histoire.

    Quand je pars dans un pays, j'aime connaître un peu son vécu. Je suis une curieuse. 

    L’île de Zanzibar, qui a déjà appartenu au Portugal entre 1503 et 1698, est passée sous l’autorité d’Arabes venus du sultanat d’Oman. L'île devint un important passage vers la route des Indes.

    Puis, suite à un accord franco-britannique, Zanzibar devint colonie britannique en 1890 tandis que les Français conservaient les Comores et Madagascar.

    L’île resta une colonie britannique jusqu’en 1963 alors que Zanzibar proclama à son tour son indépendance en 1963, ce qui souleva des révoltes dans toute la Tanzanie et le sultan fut déposé l’année suivante, le tout au prix du massacre d'environ 8000 Arabes et Indiens, et de l'exil de 15 000 autres Zanzibarais.

    Finalement, l’île de Zanzibar et l’île de Pemba s’unirent avec le Tanganyka en 1964, et la République unie de Tanzanie fut proclamée.

    Et a l'heure d'aujourd'hui:

    Aujourd'hui, l'île de Zanzibar est toujours fait toujours partie de la Tanzanie, mais elle est dirigée par son propre président élu au suffrage universel, possède une constitution distincte de la Tanzanie, avec un parlement, un gouvernement et une administration autonomes. Le président Zanzibar est, de droit, l'un des vice-présidents de la Tanzanie.

    L'islam est la religion dominante de cette partie de la Tanzanie alors que, dans la partie continentale, ce sont surtout des chrétiens avec une majorité de catholiques, mais aussi des anglicans et des luthériens. La plupart des 650 000 Zanzibarais parlent le swahili comme langue maternelle.

    Capitale: Zanzibar
    Population:  981 754 (2002)
    Langues officielles: swahili et anglais
    Groupe majoritaire: kiswahili (60 %)
    Groupes minoritaires: arabe, hindi, ourdou, goujarat, konkani, anglais, italien, français, etc.
    Système politique: région autonome de Zanzibar (République unie de Tanzanie)
    Articles constitutionnels (langue): aucune disposition dans la Constitution tanzanienne de 1984 
    Lois linguistiques:  Loi sur la citoyenneté de la Tanzanie (1995).

    La dénomination de Zanzibar est ambiguë, mais dans le cas présent elle désigne avant tout un autonome de la Tanzanie situé dans l'archipel du même nom dans l'océan Indien. Cet archipel est situé en face des côtes tanzaniennes et est formé de trois îles principales (Unguja, Pemba et Mafia) et de plusieurs autres petites îles. Les îles d'Unguja et de Pemba forment l'État de Zanzibar, alors que l'île de Mafia est intégrée à la Tanzanie continentale. Autrement dit, Mafia n'est pas administrée par le gouvernement de Zanzibar, qui a juridiction sur les deux autres îles, Unguja et Pemba; Mafia fait partie de la région de Pwani dont elle constitue l'un des six districts.

    Pour ajouter à la confusion, l'île d'Ungula est également appelée Zanzibar (comme l'archipel), de même que sa ville la plus peuplée (Zanzibar City), 205 870 habitants. le terme de Zanzibar est formé de deux mots arabes: barr et Zand, qui signifient «terre des Zands», les Zands étant une ethnie africaine.

    La superficie de l'archipel de Zanzibar est de 2643 km², dont 1650 km² pour Unguja et 980 km² pour Pemba. Les deux îles sont situées à 50 km l'une de l'autre. L'île de Pemba est connue sous le nom arabe de Al Jazeera Al Khadra, ce qui signifie «l'île verte». L'île d'Unguja est entourée d'une vingtaine d'îlots dans le canal de Zanzibar, dont la plupart sont inhabités. 

    Zanzibar est divisé administrativement en cinq districts: North Unguja (Unguja-Nord), South Unguja (Unguja-Sud), Urban West (Ville-Ouest), North Pemba (Pemba-Nord) et South Pemba (Pemba-Sud).

    L'État de Zanzibar est dirigé par le Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar (en anglais : Revolutionary Government of Zanzibar ; en swahili: Jamhuri ya Watu wa Zanzibar), lequel gère la République autonome de Zanzibar couvrant deux des trois îles principales de l'archipel: Unguja et Pemba.


    Bien que Zanzibar puisse bénéficier d'une autonomie politique, celle-ci demeure plus limitée que, par exemple, dans les États de l'Inde, ceux des États-Unis ou dans les provinces canadiennes. Le gouvernement de l'Union, la Tanzanie, est responsable de la défense, des affaires extérieures, de la politique fiscale et des questions monétaires, tandis que Zanzibar conserve sa juridiction sur la santé, l'agriculture, la sylviculture, la politique de développement et des activités administratives internes. L'éducation et la culture ne sont pas des domaine relevant de l'Union; par conséquent, la responsabilité de l'éducation incombe à Zanzibar. Le Parlement local, appelé Baraza la Wawakilishi («Chambre des représentants»), ne peut adopter que des lois spécifiques à Zanzibar. Dans la plupart des cas, les lois tanzaniennes s'appliquent à Zanzibar. Le pouvoir exécutif est assuré par le président de Zanzibar, qui est également l'un des ministres de la Tanzanie.

    Les habitants de l'archipel de Zanzibar sont appelés des Zanzibarais ou Zanzibaris. La région est multiraciale: les Africains sont le groupe le plus nombreux, suivi des Arabes puis des Indiens.

    L'archipel, comme le reste de la Tanzanie, compte deux langues officielles: le swahili (kiswahili) et l'anglais. Les langues parlées dans l'archipel sont relativement nombreuses: swahili (appelé kiswahili), arabe omanais (200 000), arabe classique, hindi, ourdou, goujarat, konkani, anglais, italien, français, etc. Les langues numériquement les plus importantes sont le swahili et l'arabe omanais, l'arabe classique et l'anglais étant des langues secondes.

    2.1 Le swahili

    La République autonome de Zanzibar constitue l'un des rares États du monde à avoir une population dont la majorité parle le swahili (toujours appelé kiswahili à Zanzibar) comme langue maternelle. Dans les autres pays, y compris en Tanzanie, le swahili est une langue seconde véhiculaire servant aux communications inter-ethniques. À Zanzibar, le swahili est la langue la plus utilisée dans les familles, même lorsque l'un des conjoints est issus d'une communauté linguistique différente (comme l'arabe omanais). Le swahili est parlé dans toutes les îles de l'archipel et la plupart des Zanzibarais s'identifient à cette langue.

    Cependant, il faut distinguer différentes variétés dialectales du swahili:

    - le kiunguja (9000), parlé à Zanzibar City et dans les environs de la ville;
    - le kitumbatu et le kimakunduchi parlés dans le reste de l'île d'Unguja;
    - le kipemba (1900) parlé sur l'île de Pemba;

    À l'extérieur des deux îles, il existe le kimrima, parlé à Pangani, à Vanga, à Dar es Salaam, à Rufiji et sur l'île de Mafia. Au Kenya, il y a le mijikenda parlé sur la petite île de Mvita au sud de Mombassa, le kingare et le chijomvu parlés dans la région de Mombasa, le chi-chifundi et le kivumba parlés sur la côte méridionale du Kenya, le kiamu parlé sur l'île de Lamou et le sheng parlé à Nairobi (capitale du Kenya). En Tanzanie il faut mentionner le swahili de l'île de Tumbato (56 000) et le swahili de Bajuni (16 000). L'intercompréhension entre ces variétés est relativement aisée.

    2.2 L'anglais

    L'anglais est la langue officielle au même titre que le swahili à Zanzibar comme en Tanzanie continentale. Elle n'est une langue maternelle que pour une faible portion de la population. L'anglais n'est abordé qu'en fin des études primaires et devient une simple «langue d'enseignement» dans les écoles secondaire, alors que ni les élèves ni les professeurs ne maîtrisent cette langue. Seulement 10 % de la population zanzibaraise est scolarisée dans cette langue, laquelle est mal maîtrisée par les élèves qui terminent leur secondaire. La population zanzibaraise est essentiellement swahiliphone, puis arabophone, avant d'être anglophone, et ce, contrairement à ce qu'écrivent la majorité des guides touristiques qui affirment que «l'anglais est parlé par la majorité de la population».

    Il est vrai que, dans les lieux touristiques, les petits commerçants et le vendeurs savent généralement des mots anglais, mais la plupart seraient incapables d'entretenir une conversation dans cette langue. Normalement, les guides et employés des agences touristiques savent «baragouiner» l'anglais, c'est-à-dire un anglais extrêmement simple. En fait, les commerçants qui s'expriment en anglais sont généralement d'origine indienne et sont spécialisés dans l'exportation internationale.

    2.3 L'arabe

    Plus de 200 000 Zanzibarais s'expriment en arabe comme langue maternelle. Il s'agit de l'arabe omanais, non de l'arabe classique qui n'est appris que dans les écoles coraniques (les madrasa) et n'est utilisé que dans les mosquées. À Zanzibar, l'arabe omanais est employé dans les familles d'origine arabe; il ne sert pas aux échanges inter-ethniques (dominés par le swahili), ni dans les relations commerciales (dominées par l'anglais). Bien que les guides touristiques puissent prétendre que beaucoup de Zanzibarais connaissent l'arabe, peu d'entre eux seraient capables de poursuivre une conversation en arabe classique.

    3 Bref historique de Zanzibar

    Les premiers habitants des îles de Pemba et de Zanzibar semblent être arrivés vers le IIIe millénaire avant notre ère. Il s'agissait de pêcheurs côtiers venus de l'Afrique continentale grâce à des embarcations légères. Par la suite, des routes commerciales se développèrent le long de la côte africaine; celles-ci étaient utilisées par des marchands marins en provenance des régions arabes et indiennes, afin de faire le commerce, entre autres, des esclaves, de l'or, de l'ivoire et des épices. Progressivement, les habitants s'imprégnèrent de la culture arabe avant toute islamisation; c'est à cette époque que s'implanta la civilisation swahilie influencée par des mixages arabes et bantous.


    3.1 L'influence persane

    Au VIIIe siècle, le sultan perse de Chiraz s'installa à Zanzibar et favorisa une vague d'immigration persane. Selon les régions, trois groupes distincts se formèrent : les Watumbatu au nord d'Unguja, les Wahadimu  au sud d'Unguja et les Wapemba à Pemba. Les habitants continuèrent à ses considérer comme des Chirazis et délaissèrent leurs origines bantoues. Au XIe siècle, les Omanais installés à Zanzibar entrèrent en conflit avec les Chirazis. L'archipel constitua un sultanat prospère et devint une centre commercial important entre Arabes, Perses et Indiens. 

    3.2 La colonisation portugaise

    En 1499, l’île d'Unguja fut visitée par l’explorateur portugais Vasco de Gama (1469-1524). Elle passa sous autorité portugaise en 1503, car les Portugais, qui avaient vite compris l'intérêt stratégique de la création de comptoirs le long de la côte est-africaine, s'installèrent en même temps à Mombasa et sur les îles de Pemba et d'Unguja. C'est cette présence portugaise qui fut à l'origine de la fondation de la ville de Zanzibar en 1590. Les Portugais n'eurent guère le temps d'imposer leur langue sur le territoire, car ils durent affronter à la fois les Omanais, les Perses et les Britanniques. D'ailleurs, ce furent les Omanais qui réussirent à chasser les Portugais de la région en 1698.

    3.3 La présence omanaise

    Le sultanat d'Oman reprit le contrôle de Zanzibar à partir de 1698 au moment où toute l'économie était orientée vers le commerce d'esclaves. Afin de favoriser la culture de la datte à grande échelle, les Omanais durent importer des esclaves africains. Non seulement les Omanais employaient les esclaves qu'ils allaient chercher, mais ils utilisèrent Zanzibar comme poste de traite pour le commerce international. À la fin du XVIIe siècle, alors que toute la population s'était islamisée, l'arrivée d'un nouveau sultan sur le trône d'Oman marqua le début de l'alliance avec les Britanniques afin d'éloigner les Perses qui convoitaient la région. C'est au cours de cette période que s'implanta la langue arabe dans l'archipel, mais les populations continuèrent de parler leurs langues bantoues, notamment le swahili zanzibari, l'arabe et l'ourdou.

    3.4 L'alliance anglo-omanaise

    L'alliance anglo-omanaise entraîna progressivement le déclin de la traite arabe dans la région, car la Grande-Bretagne abolit l'esclavage en 1772. Comme les autres puissances coloniales firent de même, Zanzibar se trouva avec un surplus d'esclaves. De plus, les Britanniques exercèrent des pressions afin d'interdire les navires négriers d'accoster dans l'archipel qui dut s'orienter vers le commerce du clou de girofle, puis de l'ivoire. Mais les autorités omanaises n'appliquèrent à peu près jamais les clauses du traité anglo-omanais, si bien que, vers 1850, de 12 000 à 15 000 esclaves transitaient annuellement à Zanzibar. Il faudra attendre les années 1890 pour que l'esclavage soit totalement aboli à Zanzibar. En 1880, le sultanat de Zanzibar possédait encore une étendue considérable: il comprenait, outre l'île d'Unguja, l'île de Pemba au nord, celle de Mafia au sud, ainsi qu'une partie de la côte africaine, depuis la presqu'île des Somalis jusqu'au Mozambique portugais. Du côté de l'Ouest jusqu'aux grands lacs, les limites n'étaient pas précisées.

    3.5 La colonisation britannique

    Le 1er juillet 1890, Zanzibar devint un protectorat britannique, le sultan de Zanzibar n'ayant plus qu'un rôle symbolique. La langue anglaise s'implanta dans l'administration, mais n'empêcha nullement le swahili de tenir tête à l'anglais. Après la Seconde Guerre mondiale, des revendications autonomiste virent le jour et des partis politiques furent créés: l'Afro-Shirazi Union, qui devint l'ASP (Afro Shirazi Party), était contrôlé par les Africains, alors que le ZNP (Zanzibar Nationalist Party) l'était par les Arabes. Après les émeutes raciales de 1961, les Britanniques accordèrent l'indépendance à Zanzibar, le 10 décembre 1963, sous la forme d'un sultanat (sultanat de Zanzibar).

    3.6 L'indépendance et l'intégration à la Tanzanie

    Le sultanat de Zanzibar sombra dans l'anarchie. Le 12 juillet 1964, une violente révolution éclata et, dans la nuit du 11 janvier, il se produisit un véritable massacre, alors que plus de 17 000 Arabes et Indiens furent tués.  Le coup d'État qui suivit permit l'instauration d'une république populaire à tendance marxiste et dirigée par le Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar. À la suite du conflit racial qui s'était exporté au Tanganyika voisin, devenu indépendant le 9 décembre 1961, les deux pays en vinrent à un accord afin de fusionner, ce qui donna naissance à la République unie de Tanganyika et de Zanzibar, puis la Tanzanie (mot formé du Tan de Tanganyika et du Zan de Zanzibar), le 26 avril 1964.

    Cette union politique permit à Zanzibar de conserver une certaine autonomie sous le contrôle du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar. L'autonomie devait durer dix ans, mais elle s'est prolongée indéfiniment. Puis le gouvernement autonome, dirigé par Sheik Abied Amani Karume, administra la région en violant fréquemment les droits de l'homme. Les Indiens, les Européens, les Asiatiques et les propriétaires terriens quittèrent l'île en constatant leurs biens et leurs terres étaient confisqués par l'État. En 1972,  l'assassinat du président Karume apporta davantage de libertés. En effet, Aboud Jumbe Mwinyi, le nouveau leader du gouvernement révolutionnaire, moins extrémiste que Karume, entreprit quelques réformes et permit une ouverture vers les pays occidentaux. En 1984, Idris Abdul Wakil fut élu président de Zanzibar, et fut suivi par Salmin Amour dont le gouvernement continua d'encourager le secteur privé en libéralisant le commerce et en favorisant par le fait même le développement du tourisme. Cependant, les îles d'Unguja et de Pemba continuent aujourd'hui d'être la proie de violences raciales. En même temps, l'irrédentisme zanzibarais semble de plus en plus fort, exacerbé par les tensions religieuses illustrées en 1992 par l'adhésion secrète de l'île à l'OCI, l'Organisation de la conférence islamique, alors que le gouvernement zanzibarite n'a pas autorité pour conclure des accords internationaux. Bref, le climat politique demeure toujours tendu à Zanzibar, depuis plus de quarante ans, car les problèmes de cohabitation ethnique et religieuse à la base de la crise permanente n'ont jamais été résolus. 

    4 La politique linguistique

    La République autonome de Zanzibar n'a pas développé une politique linguistique élaborée. De plus, les textes juridiques concernant l'emploi des langues sont inexistants, y compris ceux relatifs au gouvernement local de Zanzibar: la Constitution de 1984 de Zanzibar et la Regional Administration Authority Act de 1998.

    4.1 Les langues de la législation et de la justice

    Le Parlement zanzibarais (appelé la Chambre des représentants) utilise le kiswahili dans les débats ainsi que dans la rédaction des lois, celles-ci étant traduites parfois en anglais. Les dirigeants de Zanzibar s'adressent à la population en kiswahili et les campagnes électorales se déroulent en kiswahili.

    Les tribunaux de première instance, pour leur part, fonctionnent exclusivement en kiswahili, rarement en anglais. Les cours de seconde instance utilisent les deux langues, l'anglais ou le kiswahili, mais la Cour d'appel de l'État tanzanien privilégie encore l'anglais, bien que le kiswahili commence à concurrencer sérieusement cette langue.

    4.2 L'administration régionale

    Dans l'Administration régionale, le swahili (kiswahili) et l'anglais sont les langues légalement admises, mais le swahili est pratiquement seul à être employé dans les communications orales avec les citoyens parce qu'il demeure la langue la plus connue dans tout l'archipel. Le gouvernement autonome emploie toujours le swahili dans la documentation officielle destinée à l'ensemble des citoyens. Les rares textes rédigés en anglais semblent être les courriers internes de certains employés au service de l'Administration tanzanienne, car tout le système administratif tanzanien repose sur des textes rédigés et imprimés en anglais. Cependant, même les lettres signées par les ministres zanzibarais sont en swahili quand elles s'adressent à des Tanzaniens. Une nomination, une directive, etc., c'est en swahili avec comme en-tête Serikali ya Mapinduzi ya Zanzibar. Le recrutement par voie de petites annonces pour la fonction publique se fait en kiswahili et en anglais pour les deux parties.

    Pour bien montrer le caractère co-officiel de l'anglais et du kiswahili, la Loi sur la citoyenneté de la Tanzanie (1995) exige comme l'une des conditions pour obtenir la citoyenneté tanzanienne est d'avoir une une connaissance adéquate du kiswahili ou de l'anglais.

    Selon la Loi sur les autorités locales (élections) de 1979, tout candidat à une élection locale doit avoir publié dans les journaux un avis en kiswahili et en anglais indiquant la nature du contrat et son intérêt pour l'entreprise ou la société contractante:

    4.3 Les langues de l'enseignement

    L'éducation relève de la compétence exclusive de la République autonome de Zanzibar. C'est pourquoi le système d'éducation zanzibarais diffère de celui de la Tanzanie. En effet, sur le continent, les écoliers tanzaniens sont scolarisés durant tout le cycle du primaire en swahili et ils passent à l'anglais à partir du secondaire, sauf pour le swahili en tant que matière et l'éducation civique, qui sont enseignés dans cette langue.  À l'université, seul l'anglais sert de véhicule de transmission des connaissances.

    Par contre, à Zanzibar, les écoliers reçoivent leur instruction exclusivement en swahili non seulement durant tout le primaire, mais aussi durant le premier cycle du secondaire. Dans le second cycle du secondaire, l'anglais et l'arabe classique deviennent les langues d'enseignement. Comme en Tanzanie, l'anglais demeure la seule langue de l'enseignement supérieur. En réalité, l'anglais est une langue strictement scolaire, qui n'est pas utilisée ni par les étudiants ni par l'administration universitaire. Le swahili est omniprésent, sauf dans les salles de classe, durant les cours. Bref, l'anglais, seconde langue officielle de Zanzibar, reste un parent pauvre dans l'enseignement, bien que la swahilisation y soit plus poussée que sur le continent. L'enseignement supérieur est dispensé en anglais dans les universités zanzibaraises ainsi que dans les universités tanzaniennes. Il existe aussi des écoles privées où l'enseignement peut être dispensé en anglais, mais avec un enseignement minimal en swahili.

    Malheureusement, le système d'éducation zanzibarais n'est pas en bon état, les ressources financières étant nettement insuffisantes. Dans certaines régions, les parents n'envoient pas leurs enfants à l'école, même si les places sont disponibles. La plupart des écoles manquent de salles de classe, de mobiliers, de salles de toilettes, d'alimentation en eau et en électricité, etc., sans parler des manuels. De plus, la profession d'enseignants n'attire pas des candidats fortement qualifiés en raison des bas salaires et de la piètre formation accordée aux enseignants. 

    En 1979, a été fondé l'Institute of Kiswahili and Foreign Languages (Institut du kiswahili et des langues étrangères) afin d'enseigner le swahili aux étudiants provenant des différentes parties du monde. Cet institut offre des cours de débutant, de niveau intermédiaire et de niveau avancé. Les cours durent en général de trois semaines à deux mois, selon le niveau de compréhension désiré par l'étudiant. L'institut a aussi prévu des cours intensifs destinés aux touristes intéressés par la langue swahilie.

    4.4 Les médias

    L'archipel de Zanzibar compte une dizaine de quotidiens et une quinzaine d'autres journaux (périodiques) tous publiés en swahili ou en anglais. Il existe aussi des périodiques provenant des partis politiques. En principe, il n'y a aucune censure officielle, mais le gouvernement exerce régulièrement des pressions auprès de certains journaux afin de faire modifier ou faire supprimer des articles qui lui sont défavorables. Il est arrivé aussi que le gouvernement zanzibarais tente de faire fermer un journal. Les journaux tanzaniens et étrangers sont disponibles dans les îles. 

    À Zanzibar, la radio et la télévision (TV Zanzibar et Voice of Tanzania-Zanzibar) sont sous le contrôle du gouvernement local. Les émissions radiophoniques sont en kiswahili, en arabe ou en anglais. Quant à la télévision, le kiswahili domine, mais certaines émissions sont en arabe ou en anglais.

    La République autonome de Zanzibar pratique une politique de bilinguisme déséquilibré à l'avantage du swahili, sauf dans l'éducation post-primaire et les relations commerciales internationales où l'anglais prédomine. L'archipel demeure une région swahiliphone: c'est même la société plus swahiliphone au monde, un cas unique en Afrique, puisque partout ailleurs (sauf sur la côte tanzanienne) le swahili demeure une langue seconde. Contrairement au gouvernement tanzanien, le gouvernement zanzibarais privilégie nettement le swahili, y compris dans ses relations avec le gouvernement central. Cependant, il est légitime de se demander pourquoi le gouvernement limite sa politique de swahilisation au premier cycle du secondaire, d'autant plus que l'enseignement de l'anglais et de l'arabe classique montre des déficiences considérables. En effet, l'enseignement de l'anglais et de l'arabe à Zanzibar ne permet pas de soutenir une conversation normale dans ces langues. Aussi bien, dans ces conditions, poursuivre l'enseignement en swahili. Pourtant, tel n'est pas le cas. C'est que le gouvernement local se buterait à une pénurie d'enseignants qualifiés et de manuels adéquats. Il faudrait aussi que le budget alloué à l'éducation soit plus élevé qu'il ne l'est actuellement, soit passer de 12 % ou 13 % des dépenses publiques totales à au moins 20 %.  Or, en raison de la piètre performance économique, le gouvernement est incapable de soutenir un tel investissement, ce qui cause des préjudices considérables en éducation. Bref, la politique linguistique de Zanzibar est encore en phase d'élaboration. 

    L'absence d'une législation linguistique est aussi un signe qui ne trompe pas.


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